La Barbade ne souhaite plus avoir la reine d’Angleterre comme chef d’État

(photo flickr/Berit Watkin)
(photo flickr/Berit Watkin)

Quatre cents ans après avoir été colonisée par les Britanniques, la Barbade pourrait enfin décider de se séparer de la reine d’Angleterre. Malgré son indépendance depuis 1966, le micro-État, situé dans la mer des Caraïbes, fait encore partie du Commonwealth, les 53 États toujours symboliquement dirigés par la reine d’Angleterre. Ainsi, même si c’est Freundel Stuart, le premier ministre de l’île paradisiaque qui dirige la Barbade, Élisabeth II en reste le chef d’État.

Mais à l’approche du 50e anniversaire de son indépendance, les Barbadiens pourraient se diriger vers une république, avec gouvernement et président. En continuant toutefois à faire partie du Commonwealth, tout comme l’ont déjà fait la Guyane et la Trinité-et-Tobago. Si ce choix n’est pas une première, il reste un sujet extrêmement sensible du côté de Buckingham.

Le site internet officiel de la monarchie britannique, notamment, insiste sur le fait que la reine « continue à jouer un rôle cérémonial et symbolique important » pour la Barbade. « La relation qui lie la Barbade et la reine est unique », continue le site. « Dans tous ses devoirs, elle agit et parle en tant que reine de la Barbade, et non en tant que reine du Royaume-Uni ». Une position qui agace certains Barbadiens étant donné que la reine ne s’est pas rendue sur l’île depuis 26 ans.

Portia Simpson Miller, première ministre de la Jamaïque – sous le même statut que la Barbade–, s’est elle aussi engagée en 2012 à remplacer la reine comme chef d’Etat.

Recommandé pour vous