Si le Japon reste un des derniers pays ou les oeuvres pornographiques sont continuellement censurées par d’habiles floutages sur les zones les plus évocatrices, c’est la faute de ces maudits Anglais. C’est en tout cas ce que croit avoir découvert “The Economist” en enquêtant sur l’histoire de la censure des Shungas. Ces oeuvres japonaises représentant des scènes érotiques avec des sexes disproportionnés ont été largement censurées par les Occidentaux qui arrivèrent au Japon durant le XIXe siècle. De nombreuses images furent détruites ou repeintes. Mais cette semaine, le prestigieux musée Eisei Bunko de Tokyo a brisé un tabou en exposant 133 de ces oeuvres jusqu’au 23 décembre. Pour travailler votre japonais en consultant la page de l’expo, ça se passe ici… Sinon, il y a de jolies images.
Tous les vendredis, Piet brosse d’une manière décalée et colorée une info passée inaperçue.
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