La décision du géant Google est intervenue après une campagne lancée par l’organisation pro-choix Naral Pro-Choice America. L’association avait dénoncé que 79% de publicités associées aux recherches Google pour « clinique d’avortement » dans 70 villes faisaient référence à des sites web anti-avortement. Après enquête, Google s’est rendu compte que plusieurs des publicités qu’il proposait à ses internautes étaient trompeuses. Alors que l’utilisateur cliquait sur l’annonce d’une clinique d’avortement, il atterrissait sur un site diffusant des informations visant à le dissuader d’avoir recourt à une interruption volontaire de grossesse.
Très rapidement, le moteur de recherche a pointé du doigt des mouvements anti-avortement et a supprimé les annonces pour manquement aux règles d’utilisation d’AdWords, le service de publicité de Google. Les annonceurs qui avaient diffusé du contenu « trompeur, factuellement incorrect et imprécis » ont ainsi été black-listés et leur compte suspendu. Pour l’association Naral, cette décision est « une victoire pour toutes les femmes victimes de mensonges visant à les empêcher de prendre leurs propres décisions ».
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