
Voilà qui ne devrait pas enchanter le régime nord-coréen. Des documents confidentiels du gouvernement chinois viennent de fuiter, révélant un plan d’urgence en cas d’effondrement du régime nord-coréen.
La Chine prévoit dans un premier temps l’ouverture de camps de réfugiés aux frontières. Jusque-là rien de très étonnant. Mais la suite du plan a de quoi inquiéter Kim Jong-Un. Dans la foulée, le régime chinois envisage de prendre la main sur le gouvernement nord-coréen en mettant ses dirigeants dans des camps surveillés. Le but n’étant pas de s’emparer de la péninsule, mais de s’assurer que les leaders nord-coréens n’entament pas d’actions inconsidérées, pouvant potentiellement porter atteinte à la Chine.
Une sorte de mise sous tutelle donc. D’ailleurs, aucune intervention militaire n’est envisagée par le gouvernement de Xi Jinping. Plus que jamais, la Chine exclut l’idée d’une guerre à ses frontières. Si le pays est intervenu dans les années 1950 pour repousser la Corée du Sud et les forces des Nations Unies, cette politique semble révolue.
Pire que le spectre d’une présence militaire américaine à ses frontières (très probable en cas de réunification), la Chine refuse le scénario d’une guerre où elle risquerait d’affronter les Etats-Unis.
Alors que la Corée du Nord pourrait préparer un quatrième essai nucléaire, Pékin l’a récemment mise en garde. La Chine a prévenu qu’elle « n’accepterait en aucun cas que la guerre ou le chaos n’éclate à ses portes ». Kim Jong-Un se voit prévenu.
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