
Trois cuisiniers espagnols de la région de Valence ont lancé Wikipaella, un site internet qui a pour but de sauvegarder la recette originale d’un des plats les plus emblématiques du pays. Horrifiés par certaines recettes proposées par des chefs qui les prétendent « authentiques » ou « traditionnelles », Guillermo Navarro, co-fondateur de Wikipaella, a décidé d’agir pour lutter contre ce qu’il appelle la « prostitution » de la paella.
L’une des premières étapes de son site, lancé la semaine dernière, a été d’établir une liste des ingrédients autorisés dans la paella valencienne authentique – un exploit étant donné que chaque communauté dans la région a sa propre vision du plat à base de riz. Après analyse de 170 recettes « traditionnelles », il a été décidé que, parmi les aliments qui faisaient débat, les escargots, le lapin et l’artichaut seraient autorisés mais le reste : non, notamment le chorizo utilisé dans beaucoup de recettes.
La seconde étape est de permettre un référencement des endroits dans le monde où il est possible de déguster une « vraie » paella et d’offrir aux fans – Espagnols et étrangers – un endroit pour échanger leurs réflexions sur ce qui rend le mets authentique. « Nous souhaitons que notre plat devienne comme la pizza, que les gens puissent y ajouter ce qu’ils veulent mais qu’ils sachent ce qu’est une paella traditionnelle », estime Guillermo.
0 commentaires