Les autorités de la ville de Guangzhou, dans le sud de la Chine, ont décidé de recruter des « damas » pour les aider à lutter contre le crime organisé et le trafic de drogue.
Plus d’une centaine de « damas » (femmes d’un certain âge connues pour danser dans les lieux publics) auraient collaboré avec les autorités de la ville de Guangzhou depuis début janvier dans le cadre d’un programme visant à intensifier la lutte contre le trafic de drogue dans le quartier de Jianggao, rapporte la BBC Pourquoi les autorités de la ville ont-elles décidé de faire appel à leurs services ? Tout simplement, car elles sont convaincues que ces femmes très respectées sont idéalement placées pour surveiller la consommation de drogues des jeunes, comme l’a expliqué Tang Rongzhen, le porte-parole du bureau local de lutte contre les stupéfiants, dans les pages du Guangzhou Daily :
La plupart de ces femmes sont fortement opposées à la consommation de drogue. C’est la raison pour laquelle nous les recrutons pour diffuser notre message.
Parmi les activités confiées à ces Chinoises qui approchent bien souvent de l’âge de la retraite, si elles ne l’ont pas déjà atteint : faire du porte-à-porte en distribuant des brochures éducatives, ou encore animer des galas dont le but est de sensibiliser la population aux dangers de la consommation de drogue, détaille le Guangzhou Daily.
Ce faisant, les autorités de Guangzhou espèrent réussire à réitérer le tour de force d’un programme similaire qui aurait récemment fait des merveilles dans la ville de Yantai, dans le nord-est du pays. Là-bas, les « damas », qui connaissent leur quartier comme leur poche, se seraient montrées particulièrement aptes à remarquer les comportements inhabituels et auraient déjà permis le démantèlement de plusieurs réseaux de drogue.
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