Russie : La pop musique comme arme politique 🔒

Pour tenter de faire passer aux jeunes Russes le goĂ»t de manifester, le rĂ©gime a dĂ©cidĂ© de recourir Ă  une arme peu conventionnelle : financer le tournage de clips musicaux pro-Poutine, puis les diffuser sur YouTube. À en croire les commentaires des internautes, la ficelle Ă©tait visiblement trop grosse.

(Capture d'Ă©cran YouTube/ АлОса Đ’ĐŸĐș)
(Capture d'Ă©cran Youtube/ АлОса Đ’ĐŸĐș)

«Apprends de tes erreurs. Il n'est pas trop tard. Tu veux le changement, baby boy ? Change toi-mĂȘme, mon chĂ©ri ». Ainsi dĂ©bute la « leçon » dĂ©livrĂ©e par la chanteuse pop pro-Poutine, Alisa Vox, dans son dernier titre “Baby Boy”. TrĂšs orientĂ©, il se veut un message politique lancĂ© Ă  la jeunesse russe — et tout particuliĂšrement aux jeunes des classes moyennes vivant dans les grandes villes qui pourraient ĂȘtre tentĂ©s de rejoindre les marches organisĂ©es par AlexeĂŻ Navalny, cĂ©lĂšbre blogueur anticorruption, qui s'est transformĂ© au fil des ans en vĂ©ritable opposant au rĂ©gime, allant jusqu'Ă  se porter candidat Ă  l’élection prĂ©sidentielle de 2018.

De son clip, Alisa Vox multiplie, elle, les promesses aux « baby boys ». En vrac, de la « libertĂ© », de « l'argent », des « filles », et « mĂȘme le pouvoir ». Son conseil ? Se concentrer sur ses Ă©tudes, « rester en dehors de la politique » et « se laver le cerveau ».

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