Émirats arabes unis : Une montagne artificielle pour accroître les précipitations

 Les Émirats arabes unis considèrent qu’il ne pleut pas assez sur leur territoire – largement désertique. La dernière idée du gouvernement pour remédier à cette situation : construire une montagne artificielle qui, par sa présence, augmenterait les probabilités de création de nuages et permettrait par ricochet de provoquer artificiellement de la pluie.

(Photo Flickr/ Ninara)
(Photo Flickr/ Ninara)

Ils sont déjà à l’origine des plus grandes îles artificielles de la planète, de la plus grande station de ski couverte jamais imaginée ou encore du plus haut gratte-ciel du monde, y-a-t-il donc vraiment de quoi s’étonner à ce que les Émiratis souhaitent maintenant créer une montagne artificielle afin « d’ensemencer les nuages » ?

Car oui, le gouvernement des Émirats arabes unis, État fédéral situé dans la péninsule Arabique, entre le golfe Persique et le golfe d’Oman, a décidé qu’il était grand temps de régler son problème de pluie. Afin d’y parvenir, le pays s’est offert les services du Centre national de recherche atmosphérique américain (NCAR).

C’est à ce dernier qu’incombera la tâche d’imaginer une montagne, entièrement artificielle, qui aura pour but de participer à la création de nuages en forçant l’air à s’élever, comme le rapporte un récent article de The Independent.

Bien sûr, la montagne en elle-même ne suffirait pas. Pour créer de la pluie, il faudrait également recourir à la technique « d’ensemencement des nuages » (NDLR, qui consiste à larguer dans les nuages des fusées y injectant des cristaux de sel), de plus en plus populaire dans le pays — rien que l’année dernière, les Émirats ont dépensé plus de 385 400 dollars (337 500 euros) pour ce type d’opérations.

Reste maintenant à déterminer avec précision quels seront les effets d’une telle construction humaine sur la météo, sa hauteur et largeur exacte, le dénivelé de ses pentes et enfin à choisir de possibles emplacements pour sa construction. Le projet, jugé très prometteur, a déjà reçu un financement de 400 000 dollars (350 000 euros) en février, comme le précise Arabian Business. Il ne sera cependant pas mené à terme si les Émirats arabes unis le jugent trop coûteux. Reste maintenant à attendre les conclusions du Centre, qui devraient être rendues publiques cet été.

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