Depuis 2009, en Norvège, le taux de natalité n’a de cesse de baisser, allant jusqu’à atteindre 1,71 enfant par femme l’année dernière. Un phénomène complexe auquel la pression sociale ne serait pas étrangère.

En Norvège, les femmes font de moins en moins d’enfants. Les chiffres pour l’année 2016 du bureau norvégien de statistiques viennent confirmer l’inversion de la courbe démographique d’un pays dorénavant loin du seuil de renouvellement (environ 2,1 enfants par femme), avec en moyenne 1,71 enfant par femme, comme le révèle un récent article de The Local.
C’est la septième année consécutive que le pays enregistre une baisse de son taux de natalité. Un phénomène qui serait partiellement dû à l’importante pression sociale qui pousse les femmes à attendre de plus en plus longtemps avant de fonder une famille, à en croire Anne Eskild, professeur à la faculté de médecine de l’université d’Oslo, interrogée à ce sujet par NRK. Ainsi, l’âge moyen des nouveaux parents, qu’importe le genre, est lui aussi en augmentation. Avec 29 ans pour les femmes et 31,5 ans pour les hommes, le premier enfant arrive désormais presque un an plus tard en moyenne qu’il y a dix ans.
« Quand autant de couples n’ont pas d’enfant, ou seulement un enfant unique, les autres devraient avoir cinq enfants pour compenser », commente Anne Eskild. Selon elle, les quelques femmes qui se décident à avoir beaucoup d’enfants se trouvent dans une position où elles doivent justifier leur décision dans une société où ce n’est plus la norme. « Ils se retrouvent face à des questions comme “Tu ne connais pas le planning familial ? Pourquoi ne travailles-tu pas ?” ». Sans surprise, les chiffres du bureau norvégien de statistiques montrent que le nombre de familles nombreuses est lui aussi en diminution.
Comme le précise NRK, le phénomène norvégien n’est pas un cas isolé. Des tendances similaires sont en effet observables dans de nombreux pays occidentaux, dont, jusqu’il y a peu, la Russie, mais aussi l’Espagne ou l’Italie, voire la France.
Anne Eskild explique que dans ces pays, un grand nombre de femmes dans leur vingtaine préfèrent attendre de finir leurs études et de décrocher un emploi stable et bien payé avant de fonder une famille : « Ce n’est qu’après l’âge de 30 ans qu’il y a assez de sécurité financière pour avoir des enfants et, ensuite, il devient difficile d’en avoir plusieurs avant que la biologie ne vienne fixer ses propres limites », conclut-elle.
À noter que la baisse du taux de natalité n’empêche pas la population d’augmenter en Norvège, grâce notamment à l’allongement de l’espérance de vie et à l’immigration.
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Webmasters et responsables de sites, merci de prendre connaissance du message, relatif à la liberté d’expression, au début de l’article du jour !
La dénatalité fait le lit des invasions norvégiennes. Seraient-ils devenus hommelettes, là bas. Où sont les vikings sur les draps…, car les migrants arrivent…
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